"The Monkey King: Uproar in Heaven" [retraduit de 大闹天宫/ Dà nào tiān gong / Havoc in Heaven ] est un remake du film classique des années 1960. Wan Guchan et Wai Laiming étaient deux des quatre frères d'animation chinois qui ont créé le premier long métrage d'animation chinois "Princess Iron Fan" (1941). Ils ont été inspirés par la sortie récente de « Blanche-Neige » de Disney et les frères Wan ont commencé à planifier la production de « The Monkey King ». Malheureusement pour eux, l'histoire les a gênés. Ce n'est qu'après la 2ème guerre sino-japonaise et la guerre civile chinoise qu'ils ont finalement pu terminer le film. C'était le dernier long métrage d'animation achevé avant la Révolution culturelle.
"The Monkey King" est un film bien-aimé de beaucoup de gens, et l'ancienne version merdique est sur YouTube. Étonnamment, je ne trouve pas de site Web officiel pour le nouveau film, ou l'ancien, et IMDB n'est pas vraiment rattrapé non plus, mais ce ne sont pas de véritables préoccupations. L'important est ceci : le film a été converti en 16:9 HD 3D ! Il était déjà en couleur mais maintenant sa FULL BLAZING COLOR. Il y avait des halètements audibles de joie lors du premier travelling d'ouverture à travers le royaume des cieux.
Un bref synopsis : Sun Wukong le Roi Singe passe un bon moment gay avec ses mignons petits singes ; ils courent dans les arbres en mangeant des fruits et pratiquent des compétences de ninja. Sun veut leur montrer comment c'est vraiment fait et dans une démonstration exorbitante de maîtrise de l'épée, il brise son épée préférée ! Un vieil homme singe lui dit qu'il pourrait probablement trouver une meilleure épée à côté de la maison du Roi Dragon. Sun rend visite au roi dragon et finit par prendre la meilleure arme de tous les temps, le As-You-Will-Cudgel (que j'ai reconnu de Naruto…). Le gourdin se trouve également être la source de paix pour le royaume des dragons, mais Monkey King s'en fiche car il est tout-puissant. Alors le Roi Dragon décide de le poursuivre en justice pour avoir volé son gourdin et le traîne en justice avec l'Empereur Céleste.
Le reste du film suit le Roi Singe, alors qu'il déjoue les tentatives de la Cour Impériale de le soumettre avec leurs emplois et titres humains dénués de sens. L'histoire est un cadre solide pour la conception complexe des personnages et un style d'animation étranger à l'American Eye. L'animation est fortement influencée par l'opéra de Pékin. Les poses clés sont des positions rituelles/de danse stylisées. Il y a des centaines d'années, quelqu'un a décidé ce qu'était une pose volante, ou une pose en équilibre sur un pétale de fleur, et ces positions ont été animées avec quelques légers ajustements. Cela a fait bouger le Roi Singe avec une certaine grâce que je ne pouvais pas tout à fait situer jusqu'à ce que je décide que le film était en partie un ballet.
La meilleure partie du film était la bataille entre le Roi Singe et Nezha. C'est une bataille d'intelligence, d'armes et de transmogrification.
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