DRUNKEN MONKEY (2002)
Titre original : 醉馬騮 Chui ma lau
Réalisateurs : Liu Chia-Liang, Lau Kar Leung
Producteur : Mona Fong Yat Wah, Gary Sing, Wan Paak Naam
Chorégraphe : Lau Kar Leung, Lau Kar Wing
Directeur Photo : Wong Bo Man
Acteurs : Jacky Wu Jing , Sammy Lau , Shannon Yao , Chi Kuan-Chun , Gordon Liu Chia-Hui
Genres : Action, Aventure, Comédie
Catégorie HK : I I B
Durée : 97 min.
Année de sortie : 2003
Pays : Hong Kong
Distributeurs : Super Power Film Production Co., Ltd., Shaw Brothers, China Film Group Corporation
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Chine, années 30. Biao (Liu Chia Liang) est chef d'équipe dans une société de transport d'objets de grande valeur qu'il protège grâce à sa maîtrise des arts martiaux (et notamment de la technique de la "boxe du singe / monkey fist"). Il découvre un jour que les faibles revenus que ce travail procure ont poussé un de ses collègues à faire du trafic d'opium avec des Occidentaux. Avant qu'il ait pu contacter les autorités, il est battu, laissé pour mort... et est finalement recueilli par une jeune paysanne. Un an plus tard, deux étudiants partent à sa recherche afin d'apprendre la boxe du singe. Leur découverte ravivera la haine de ses ennemis...
INFO La mode du film d’arts martiaux chinois en costumes, relancée par le monstre du box office Crouching Tiger, Hidden Dragon, est accompagnée par l’adoption systématique (dans des productions de l’Ouest aussi bien que de l’Est) d’artifices et d’effets spéciaux dans les scènes d’action. Les fameux câbles popularisés par Yuen Woo Ping et faisant s’envoler en l’air les acteurs sont devenus à Hollywood un outil indispensable à un point où l’on peut désirer un retour au Kung-fu véritable et épuré comme celui de certains bijoux de la Shaw Brothers. Personne ne saurait mieux représenter cette manière de filmer les arts martiaux chinois de façon sobre et dénuée d’effets spéciaux, que le vieux maître Liu Chia-liang. Et face à la multiplication des films montrant des scènes de combats aériens et truffés d’effets digitaux (souvent pour masquer l’inaptitude de certains acteurs), Liu ne pouvait rester silencieux, même après une période peu glorieuse où il a tenté d’adapter son art aux nouvelles attentes du public des années 90. C’est donc un Liu Chia-liang énervé, et ayant plus que jamais envie de montrer le patrimoine martial chinois sans le prostituer pour les spectateurs occidentaux, qui nous revient avec ce Drunken Monkey. Et si vous pensiez que le maître était désormais en maison de retraite, grande sera la surprise.
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