LES GRIFFES DE JADE (1971)
LES GRIFFES DE JADE (1971)
Réalisateur :
Ho Meng Hua
Producteur :
Runme Shaw
Chorégraphe :
Leung Siu Chung
Scénariste :
Yip Yat Fong
Autres titres :The Lady Hermit (Titre HK)
???? (Titre HK)
???? (Titre HK)
Chung Kwai Leung Ji (Titre HK)
Zhong Kui Niang Zi (Titre HK)
Pays :Hong Kong
Studio :Shaw Brothers
Genre :Wu xia pian
Durée :92 min.
Avec Cheng Pei Pei
Shih Szu
Lo Lieh
Wong Hap
Chuen Yuen
Fang Mien
Cliff Lok Kam Tung
Suen Lam
Kok Lee Yan
Nam Wai Lit
Tong Tin Hei
Résumé Cui Ping (Shih Szu), une jeune épéiste talentueuse mais un brin arrogante, arrive en ville avec la ferme intention de devenir disciple de Lady Hermit, dame d'épée respectée. Après être intervenue sur la place du marché en défendant un villageois sur le point de se faire déposséder par d'infâmes gredins, elle part chez son oncle Chuang et fait la connaissance de Chang Chun (Lo Lieh) et d'une servante, Miss Leng (Cheng Pei Pei).
Intriguée par une rumeur selon laquelle Lady Hermit serait la grande prêtresse du temple Chung Kuei situé à Baijiang, Cui Ping s'y rend mais est mise à mal par les gardiens de ce lieu sacré. Défendue par le villageois qu'elle avait aidé en ville, elle apprend par celui-ci que des fantômes sévissent dans la région et que des talismans vendus au temple sont le seul moyen de s’en protéger.
Elle décide de mener son enquête et part à la rencontre de ces être maléfiques...
Info Lorsqu’un réalisateur, classé dans la catégorie des hommes à tout faire un peu commerciaux, et qui plus est flirtant avec le cinéma de genre, se surpasse, il n’est pas rare qu’il livre un réel chef-d’œuvre, original et maîtrisé. C’est le cas de Ho Meng Hua, metteur en scène de petits classiques féeriques (la série des Monkey Goes West), d’horreur (Black Magic), du film noir (Kiss Of Death), du bis délirant (The Mighty Peking Man ou le débile Oily Maniac) et du wu xia-pian (The Flying Guillotine).
Lady Hermit est et restera son œuvre la plus achevée, savoureux mélange de films classiques et de cinéma de genre. Aux premiers il empruntera le récit et les personnages, tandis qu’il reprendra du second des plans très « modernes » (prises de vue de travers, plans subjectifs avec en accroche les deux mains du méchant…), un traitement grandiloquent de la violence (les têtes, bras et épaules volent pendant que les corps sont transpercés de part en part) et un montage parfois épileptique.
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